Le mot « cloud » ne veut plus rien dire. Il est tellement utilisé à tort et à travers que j’ai créé une expression dédiée : « cloud bullshit ».
Le « cloud » est souvent synonyme de solution propriétaire qui vous enferme dans un écosystème tout-en-un dont il est extrêmement difficile de sortir.
Quand le prix de votre « solution cloud » augmente de 300%, ou qu’une nouvelle condition générale d’utilisation révoltante apparaît ou que le service est en panne : que faites-vous ? Vous subissez comme une victime, ou vous êtes convenablement préparé pour changer de fournisseur ?
Aujourd’hui, votre Administrateur Système Linux spécialisé en hébergement web WordPress vous livre tous les secrets pour ne pas vous faire piéger par le « cloud bullshit ».
Le « Cloud » n’existe pas ?
Cloud : Définition
Le cloud computing (en français, « informatique dans les nuages ») fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau. Les applications et les données ne se trouvent plus sur un ordinateur déterminé mais dans un nuage (cloud) composé de nombreux serveurs distants interconnectés.
Définition par la CNIL.
Cloud : Traduction
On ne sait pas où sont vos données. Elles sont éparpillées sur un système informatique obscure. Généralement chez un tiers dont vous ne savez rien de l’infrastructure et rien des accès et exploitations de données effectuées.
Est-ce vraiment ça l’avenir ? Ne plus savoir où sont ses données ?
Glissement sémantique du mot « cloud »
Le « cloud » n’existe plus vraiment car il a perdu son sens. D’une infrastructure web délocalisée et aux ressources éparpillées sur plusieurs machines, un glissement sémantique s’est opéré peu à peu.
Désormais cloud signifie davantage : Un ou plusieurs serveurs en datacenter hébergeant des services. En gros, tout service en ligne appartient au cloud.
Dans tous les cas, ça reste le ou les ordinateurs d’un autre…
Cloud = maraboutage
Avec le cloud, tout semble fonctionner comme par magie, sans que personne n’y comprenne rien. Du vrai maraboutage !
Ne pas comprendre, c’est vous mettre en danger.
Il faut simplifier les solutions pour les rendre intelligibles.
C’est en maîtrisant vos outils que vous pourrez vous protéger.
Lier applicatif et hébergement : danger d’emprisonnement
Un danger majeur du cloud : lorsque l’hébergement et le service fusionnent.
Vous êtes emprisonné dans cette solution. Vous êtes tributaire à 100% du bon vouloir d’une entreprise américaine qui possède vos données, vos outils de travail, sur lesquels vous n’avez pas la main.
Par exemple, si vous utilisez la suite Office 365, non-seulement vous hébergez vos données sur l’infrastructure cloud de Microsoft, mais les services (calendrier, éditeurs excel, etc.) que vous utilisez sont propriétaires et ne permettent pas facilement de sortir vos données vers un service alternatif.
Le cas de la panne informatique mondiale de ce mois de juillet montre bien le problème : tant que le prestataire n’a pas rétabli le service, vous êtes totalement bloqué. Votre business est tenu en otage.
Le problème est le même avec Google Cloud, mais aussi avec de nombreux prestataires vous fournissant des solutions propriétaires pour votre site ou vos mails et dont il est souvent difficile de se sortir.
Dès lors que vous avez des centaines d’employés sur un tel système, l’organisation et le coût pour en sortir refroidira plus d’un dirigeant, quand bien même cela ferait des économies à long terme.
Mon conseil : Si vous lancez votre activité, utilisez directement des systèmes libres comme les emails IMAP standard inclus avec tous les hébergements LRob, et la suite collaborative Nextcloud. Si vous êtes emprisonnés, faites-vous conseiller et commencez à ajouter une solution libre et prenez votre temps pour y transitionner, jusqu’à supprimer totalement la solution propriétaire.
Le « bon » et le « mauvais » cloud : les trois critères
Qu’est-ce qu’un « bon » cloud ?
De mon point de vue d’administrateur système, qui gère donc directement des infrastructures cloud, il y a trois critères majeurs qui caractérisent un bon cloud :
- Il permet de savoir où sont stockées vos données.
- Il n’exploite pas vos données.
- Il est simple et standard, permettant d’en changer librement.
Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sont donc exclus directement : Solutions propriétaires, impossibilité de localiser les données qui sortent généralement d’Europe, exploitation commerciale des données (statistiques, social engineering, etc) et en bonus : partenariats gouvernementaux donnant aux autorités US des passe-droits pour accéder à vos données.
Vous l’aurez compris : La solution choisie doit être simple, transportable, localisable, libre et indépendante.
On peut ajouter que la solution doit rester facilement joignable et prête à vous aider inconditionnellement, même si c’est dans l’objectif de sortir vos données de chez eux.
Enfin, un cloud idéal comporte des sécurités additionnelles comme des pare-feux applicatifs ou des solutions anti-bruteforce, des solutions de blocage anti-robots. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les plus grand prestataires de cloud omettent généralement ce type de sécurités car cela leur demanderait un support humain additionnel qu’ils ne semblent pas avoir envie de fournir.
Le cloud parfait existe
Grâce à mon expertise de l’hébergement libre, j’ai crée le cloud parfait !
Si parfait que j’y héberge tout mon business, toute ma vie. Preuve s’il en faut de la confiance totale que j’accorde à ce système et de sa viabilité totale.
De quoi se compose-t-il ?
Localisation transparente
Les serveurs web LRob sont parfaitement identifiables. Vous pouvez connaître l’emplacement précis de votre machine.
Le statut des serveurs LRob est public.
Les serveurs LRob sont situés exclusivement en Europe. De quoi simplifier votre gestion RGPD.
Solutions libres & transportables
Sites WordPress, emails POP/IMAP/SMTP, suite collaborative libre Nextcloud : Tout est standard et peut se transporter !
Rien ne vous retient, vous avez tous les accès requis pour migrer vos données si besoin.
Vous resterez donc chez LRob par plaisir !
Aucune exploitation des données
Aucune analyse statistique de votre utilisation n’est faite. Aucun accord gouvernemental n’est présent. Vos données sont au frais sur un serveur libre et open-source, dénué de tout outil d’analyse intrusif.
Une sécurité accrue
Bien que cela demande un support occasionnel en cas de faux positif, LRob n’a pas peur d’être en contact avec vous et met en place des sécurités additionnelles directement sur le serveur.
Une simplicité de gestion
Un panneau de contrôle simple et intuitif (Plesk) vous permet de gérer vos domaines et sous-domaines, vos emails, vos bases de données, vos accès FTP, vos sauvegardes très facilement. Cet accès vous permet de maîtriser efficacement toutes vos données.
Le WordPress Toolkit vous aide à gérer vos installations de WordPress sans être intrusif. Vous gagnez énormément de temps et de sécurité, sans perdre votre liberté.
Si besoin d’une suite collaborative, LRob assure la mise en place et la maintenance de votre installation Nextcloud. Là encore, la solution est standard et vous avez donc la liberté de la migrer chez l’hébergeur de votre choix à tout moment.
Et vous savez quoi ? Avec LRob, vous êtes si libre que vous pouvez même mixer des solutions libres et non libres. Si vraiment vous tenez à utiliser Microsoft 365 ou Google Workspace, cela reste possible et je vous y aiderai même si besoin.
Et pour vous ? Le cloud parfait, c’est pour quand ?
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